janvier 2017

Création d’activité aux antipodes

Chloé et Alexis sont partis en Nouvelle-Zélande où ils ont créé un stand de restauration mobile.
Création d’activité aux antipodes Création d’activité aux antipodes

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
"A fleur de rue" est un étal itinérant de desserts bio, fanions en tissus,  plantes, limonades… à Nelson, en Nouvelle-Zélande. Particularité, il a été créé par deux jeunes d’ici, Chloé Lefrant, 25 ans et Alexis Baufle, 27 ans. La première vient de Haute-Savoie, a entamé des études à l’IUT info com de Besançon poursuivies jusqu’en master en communication culturelle à Avignon. Le second est un Bisontin titulaire d’une licence LEA anglais et espagnol.

Pourquoi partir en Nouvelle-Zélande ?
Alexis : Pour avoir l’occasion de découvrir un nouveau pays, y vivre, découvrir également son mode de vie et sa culture, voyager et approfondir mon anglais.
Chloé : Je ne me retrouve pas dans certains aspects du monde du travail : un système de hiérarchie, travailler pour avoir de l’argent, passer autant de temps à son travail, etc. Lorsque j’ai fini mon contrat dans mon précédent emploi, je me suis dis que dorénavant je voulais être à mon compte, pouvoir décider de mes horaires, de mon rythme et de comment occuper mes journées. L’idée de créer "A fleur de rue" est née en France, le projet a fait son petit chemin au fur et à mesure des discussions, des envies, des compétences de l’un et de l’autre.

Franchir le pas a-t-il été facile ?
Chloé : Partir signifie quitter sa zone de confort, c’est surtout ça la partie compliquée. C’est-à-dire devoir quitter son appartement, son travail, son rythme de vie habituel, sans savoir ce que l’on va trouver. Une fois que la décision est prise, c’est facile. Nous avons pris les choses comme elles venaient, en sachant que si ça ne nous convenait plus, nous pouvions rentrer. Une fois partis, ce qui est très dur, c’est d’être loin de ses amis et de sa famille. Plus le temps passe, plus c’est difficile. Mais on garde contact, on organise des "skype", on s’envoie des messages et ça atténue un peu le manque.
Alexis : En amont, on s’est renseigné depuis la France auprès de l’ambassade et du consulat pour être certains de pouvoir monter le projet avec nos visas travail. Après avoir eu la validation, nous avons lancé une campagne de financement sur Kisskissbankbank. Pendant ce temps, nous avons rencontré les membres du council (on peut comparer le council à une institution entre la mairie et la préfecture) de la ville de Nelson pour obtenir une licence afin de pouvoir vendre dans la rue. Les démarches sont plus simples ici, nous pouvons par exemple cuisiner depuis chez nous, ce qui est interdit en France. Toutefois, nous avons eu un plan sanitaire à compléter. Le plus gros, c’est de faire ce fameux plan pour être aux normes. Une fois celui-ci terminé, nous avons pu lancer le projet dans les rues de Nelson.

Et ça se passe bien ?
Oui. Nous avons même une place fixe sur un des marchés de Nelson où l'on peut nous retrouver tous les mercredis et nous souhaitons également nous implanter dans celui du samedi.

Comment se déroule la vie là-bas ?
Nous sommes arrivés au printemps, l’été et les grandes vacances sont de décembre à février. Les températures sont douces et Nelson est la ville la plus ensoleillée de Nouvelle-Zélande, on a donc un climat très agréable ! Le logement coûte assez cher et les appartements sont durs à trouver. Il existe très peu de studios comme on en connaît en France, nous sommes donc en colocation avec deux Néo-Zélandais. Nelson est une ville active culturellement, très animée. Nous avons assisté à quelques concerts, il y a eu le "Art festival". Côté nourriture, c’est dur de manger les mêmes produits qu’en France, c’est très cher. Toutefois chaque magasin a des promotions quotidiennes, ça limite un peu les coûts. Et malheureusement le bio est hors de prix ici…

Avez-vous été bien accueillis ?
La Nouvelle-Zélande offre une qualité d’accueil indéniable. Les Néo-Zélandais ont un rythme de vie très décontracté, ils sont vraiment très hospitaliers et chaleureux. Ils sont très ouverts d’esprit, ils aiment beaucoup discuter et prendre du temps pour savoir si l’on a passé une bonne journée, que ça soit à la caisse d’un magasin ou au détour d’un coin de rue.

Pensez-vous rester durablement ?
Malgré tous ces aspects positifs, nous savons que c’est temporaire. Nous allons rester 1 an ici, peut-être plus si l’on fait une extension de visa, mais nous voulons retourner vivre en France à terme. Le cadre de vie est très agréable en Nouvelle-Zélande, mais notre vie, nos amis, notre famille, nos futurs projets sont en France.


En savoir plus
facebook

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

105


avril 2018
C'est le nombre de Bourguignons-Francs-Comtois qui sont partis avec les dispositifs Stages monde et Eurodyssée en 2017. Ils se sont rendus dans 30 destinations différentes.

"Deux nanas chez Bouddha"


juin 2017
Pauline et Tiffany sont 2 jeunes franc-comtoises ayant le projet de partir en mission humanitaire en Birmanie dans un monastère bouddhiste. Leurs missions seront principalement l’aide au bon fonctionnement du monastère autogéré par les moines, l’aide à la communauté locale, les travaux divers et l’enseignement de l’anglais aux plus jeunes. Pour le mener à bien, elles organisent des collectes de dons, par exemple le 10 juin au marché de Champagnole, place de la Mairie et le 11 au vide-grenier de Champagnole organisé par l'association Emal, parking de l'Intermarché. Besoins (non exhaustifs) : habits légers pour enfants de 5 à 15 ans (pas de short ni de débardeurs en raison de leur religion), matériel éducatifs, jeux et ballons. En savoir plus : facebook ; projet.

Voir tout