janvier 2017

De retour du Togo

Onze élèves du LP Pierre-Adrien Pâris (Besançon) ont participé à un projet de solidarité internationale en contribuant à rénover une école.
De retour du Togo De retour du Togo De retour du Togo

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
Ils ont passé leurs vacances scolaires de la Toussaint au Togo, à rénover des salles de classe d'une école de Tomegbe. Onze élèves volontaires du lycée Pierre-Adrien Pâris sont partis là-bas pour une opération de solidarité menée avec les associations Afriqu’énergies et Asmerade Togo. Un séjour de 3 semaines et demie, mais l’aboutissement d’une préparation beaucoup plus longue. «Les premiers contacts datent de 2014 expliquent Sandrine Valdo, Mickaël Foray et Gilles Cordier, les 3 professeurs qui ont encadré les élèves, avec Véronique Wuilmet, infirmière. C’est presque 2 ans de préparation, de réunions».
Les élèves se sont totalement impliqués, menant démarches et initiatives pour boucler le budget. Pour mener à bien le projet Domi 2016 (du nom de la rivière qui passe à Tomegbe), ils ont obtenu des aides du Crédit Mutuel par le dispositif "Jeunes qui osent", de la région, de la Ville de Besançon, de la fondation BTP+ et de diverses entreprises. Le lycée a apporté sa contribution et les jeunes ont eux-mêmes financé leur voyage. Ils ont même dû motiver leur participation. Principaux éléments : «aider, améliorer des conditions de vie, découvrir un pays…»

 
 Pauvreté, chaleur,
   pollution


Ces élèves de BTS bâtiment, de bac pro gros œuvre et bac pro géomètre topographe pensent que l’expérience les a changés. «On voit bien que même si la vie est plus chère ici, cela correspond à un autre confort». Sur place, ils ont côtoyé la précarité. «On était prévenu mais c’est dur de s’en rendre compte en vrai». Ils se souviennent d’un jeune togolais qui avait l’équivalent de 10 cents par jour pour vivre.
«La chaleur et l’humidité, la pollution de la capitale nous ont également surpris. Le sable, présent partout. La nourriture n’est pas très variée, avec peu de viande car il n’y a pas beaucoup d’élevage». Autre surprise, l’accueil, la gentillesse générale. «Là-bas, tout le monde se dit bonjour, se serre la main». Une ambiance générale dont rend compte leur témoignage sur le site d’Afriq’énergies : «Les élèves locaux ont été très curieux et très intéressés par ce que l’on faisait et s’approchaient souvent de nous pour regarder, jouer, parler ou rigoler avec nous. Ce fut le cas aussi pour les villageois qui nous accompagnaient le long de la route pour aller au chantier. Ce fut très enrichissant.»
A Tomegbe, ils ont vécu comme les jeunes de leur âge, avec qui ils ont noué beaucoup de contacts qui se poursuivent par échanges numériques. Même s’ils ont fait quelques visites de villes, villages et espaces naturels, ils ont surtout travaillé. Ils étaient là pour ça. Avec deux outils indispensables, l’adaptation et le système D. «Tout est plus compliqué en raison du manque de moyens, de matériaux, d’outils. Par exemple, ils nous ont montré un échafaudage de planches fixées avec des équerres. Certains d’entre nous en sont tombés. On travaillait de 7 h à 17 h 30, dans des conditions difficiles. Le soir, on était crevé». Aucun ne regrette. «Ils ont vraiment découvert la réalité d’une autre manière de vivre» disent leurs professeurs.

S.P.


En savoir plus
asmeradetogo.free.fr

afriq-energies-besancon.fr

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

105


avril 2018
C'est le nombre de Bourguignons-Francs-Comtois qui sont partis avec les dispositifs Stages monde et Eurodyssée en 2017. Ils se sont rendus dans 30 destinations différentes.

"Deux nanas chez Bouddha"


juin 2017
Pauline et Tiffany sont 2 jeunes franc-comtoises ayant le projet de partir en mission humanitaire en Birmanie dans un monastère bouddhiste. Leurs missions seront principalement l’aide au bon fonctionnement du monastère autogéré par les moines, l’aide à la communauté locale, les travaux divers et l’enseignement de l’anglais aux plus jeunes. Pour le mener à bien, elles organisent des collectes de dons, par exemple le 10 juin au marché de Champagnole, place de la Mairie et le 11 au vide-grenier de Champagnole organisé par l'association Emal, parking de l'Intermarché. Besoins (non exhaustifs) : habits légers pour enfants de 5 à 15 ans (pas de short ni de débardeurs en raison de leur religion), matériel éducatifs, jeux et ballons. En savoir plus : facebook ; projet.

Voir tout