juin 2014
Je suis conseillère technique d'élevage
Depuis octobre 2013, Anna Rouméas exerce à Conseil Elevage 25-90. Parcours.
Photo Laurent Cheviet
Si tout Franc-Comtois connaît et déguste Comté, Mont-d'Or ou cancoillotte, bien peu se doutent des multiples métiers qui se cachent derrière la filière de la production et de l'élevage laitiers, l'un des fleurons économiques de la région. Ainsi, celui de conseiller technique d’élevage. Une profession qu’exerce Anna Rouméas à Conseil Elevage 25-90, une structure de type de syndicat d'éleveurs, en tant que conseillère remplaçante.
«Mon métier consiste à proposer un suivi technique des élevages de vaches laitières, en collaboration avec les éleveurs. Je peux leur apporter des conseils techniques sur l'alimentation, la reproduction, les stocks de fourrage, la qualité du lait et tout ce qui concerne les conditions d'élevage. J'aime être sur le terrain, au contact des troupeaux, construire une relation de confiance avec les éleveurs, chercher des solutions ensemble et constater les résultats. J'aime la dimension humaine essentielle de ce métier car on travaille avec des gens passionnés».
Licence de biologie, diplôme d'ingénieur agronome
Anna a obtenu un bac S, option SVT au lycée Jules Haag. Ayant le projet de passer le concours de psychomotricienne très sélectif, elle a d’abord intégré une formation comportant de la biologie et lui ouvrant un maximum de possibilités de poursuites d'étude, la classe préparatoire biologie, au lycée du parc à Lyon. Mais le rythme et l'ambiance de la prépa ne lui convenaient pas et malgré les nombreuses recommandations de ses professeurs, elle a décidé de poursuivre en faculté pour préparer une licence de biologie.
Côté loisirs, Anna est animée par la passion des chevaux. C'est en suivant la trace d'une petite jument dont elle s'était toujours occupée, que la jeune fille a fait la connaissance d'une famille d'agriculteurs, éleveurs de vaches Montbéliardes et de chevaux comtois. Peu à peu, elle s’est investie à la ferme, distribuant le foin, ramenant les vaches du champ, se mettant même à la traite. Elle y a trouvé sa voie. Sa licence de biologie en poche, elle a préparé un diplôme d'ingénieur agronome à Agro sup Dijon. Son lieu de stage était tout trouvé, mais pour son expérience internationale, elle s’est rendue en Autriche dans une ferme-auberge en montagne. «J'étais toujours attirée par ce pays. Mes stages m'ont permis d'acquérir des compétences de terrain qu'on ne peut pas avoir à l'école» dit-elle.
Filière dynamique
Ayant accédé à un emploi juste après la fin de son diplôme, Anna sait que son expérience actuelle lui offrira de nombreuses possibilités professionnelles dans la région ou ailleurs, et même à l'international. «Pour l'instant, j'aimerais devenir conseiller-animateur puis après, je verrai en fonction des opportunités qui se présenteront».
L'élevage, l'agriculture, la production de lait, l'industrie laitière constituent une filière dynamique avec de l'avenir. Elle peut donc être attractive pour de nombreux jeunes en recherche d'orientation.
«Mon métier consiste à proposer un suivi technique des élevages de vaches laitières, en collaboration avec les éleveurs. Je peux leur apporter des conseils techniques sur l'alimentation, la reproduction, les stocks de fourrage, la qualité du lait et tout ce qui concerne les conditions d'élevage. J'aime être sur le terrain, au contact des troupeaux, construire une relation de confiance avec les éleveurs, chercher des solutions ensemble et constater les résultats. J'aime la dimension humaine essentielle de ce métier car on travaille avec des gens passionnés».
Licence de biologie, diplôme d'ingénieur agronome
Anna a obtenu un bac S, option SVT au lycée Jules Haag. Ayant le projet de passer le concours de psychomotricienne très sélectif, elle a d’abord intégré une formation comportant de la biologie et lui ouvrant un maximum de possibilités de poursuites d'étude, la classe préparatoire biologie, au lycée du parc à Lyon. Mais le rythme et l'ambiance de la prépa ne lui convenaient pas et malgré les nombreuses recommandations de ses professeurs, elle a décidé de poursuivre en faculté pour préparer une licence de biologie.
Côté loisirs, Anna est animée par la passion des chevaux. C'est en suivant la trace d'une petite jument dont elle s'était toujours occupée, que la jeune fille a fait la connaissance d'une famille d'agriculteurs, éleveurs de vaches Montbéliardes et de chevaux comtois. Peu à peu, elle s’est investie à la ferme, distribuant le foin, ramenant les vaches du champ, se mettant même à la traite. Elle y a trouvé sa voie. Sa licence de biologie en poche, elle a préparé un diplôme d'ingénieur agronome à Agro sup Dijon. Son lieu de stage était tout trouvé, mais pour son expérience internationale, elle s’est rendue en Autriche dans une ferme-auberge en montagne. «J'étais toujours attirée par ce pays. Mes stages m'ont permis d'acquérir des compétences de terrain qu'on ne peut pas avoir à l'école» dit-elle.
Filière dynamique
Ayant accédé à un emploi juste après la fin de son diplôme, Anna sait que son expérience actuelle lui offrira de nombreuses possibilités professionnelles dans la région ou ailleurs, et même à l'international. «Pour l'instant, j'aimerais devenir conseiller-animateur puis après, je verrai en fonction des opportunités qui se présenteront».
L'élevage, l'agriculture, la production de lait, l'industrie laitière constituent une filière dynamique avec de l'avenir. Elle peut donc être attractive pour de nombreux jeunes en recherche d'orientation.
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express
Ambulancier
décembre 2022
Pour rendre le métier attractif et pallier le manque de professionnels, la nouvelle formation d’ambulancier est entrée en vigueur en septembre, marquant une volonté de reconnaître l’importance du rôle tenu par l’ambulancier en tant que professionnel de santé et du transport sanitaire. Le cursus dure un peu moins de 6 mois et comprend 3 stages. De nouveaux référentiels d’activités, de compétences et de formation ont été établis autour de 7 domaines d’activités : prise en soin d’un patient, réalisation d’un recueil de données cliniques du patient, contrôle et entretien du véhicule, contrôle et entretien des matériels, équipements et installations du véhicule, traçabilité des informations liées au patient, travail en équipe, traçabilité et transmission de savoir-faire issus de la pratique professionnelle. Concrètement, l’ambulancier aura de nouvelles compétences et pourra notamment réaliser certains soins d’urgence. Pour la formation, certains candidats peuvent bénéficier d’une équivalence ou d’un allègement selon leurs diplômes ou certificats. En savoir +
Finales nationales 2022
février 2022
Les finales nationales se sont déroulées dans 64 métiers différents de 7 pôles (alimentation, automobile et engins, communication, végétal, BTP, industrie, service) et ont rassemblé près de 600 compétiteurs à Eurexpo Lyon. Cette ville devrait recevoir la compétition mondiale 2024.
46es wordskills
février 2022
La phase de compétition worldskills en cours est la 46e. Anciennement Olympiades des métiers, devenus compétition des métiers, les worldskills se déclinent en épreuves régionales, nationales, européennes et internationales. Les meilleurs de chaque phase sont sélectionnés pour l’échelon suivante (au niveau national, le 1er part aux épreuves internationales, le second aux européennes). Chaque phase met aux prise des jeunes dans de nombreuses spécialités professionnelles. Cette compétition est ouverte à tous les jeunes de moins de 23 ans, quels que soient leur statut (apprenti, lycéen, étudiant, salarié, demandeur d’emploi).
Métiers de demain
février 2022
La chaîne parcoursmetiers.tv lance une série sur "les métiers de demain". Un chiffre : pour 85 % des élèves actuellement scolarisés, le métier qu'ils exerceront en 2030 n'existerait pas encore. Dans le premier épisode, le métier de thérapeute en désintoxication digitale est à l'honneur. Ce métier d'avenir se développe pour lutter contre les nouvelles addictions à Internet.
#Rejoinsleservicepublic
mai 2021
L'Etat lance une campagne pour recruter des jeunes. Destinée à mieux faire connaître et valoriser la diversité de la fonction publique, tant en termes de secteurs, que de carrières, cette initiative titrée « travailler pour l’Etat ce n’est pas ce que tu crois » est née d'un constat paradoxal : « La fonction publique souffre d’un déficit de visibilité et d’attractivité auprès des jeunes, le nombre de candidatures aux concours ayant été divisé par deux entre 1995 et aujourd’hui. Le désir d’engagement des jeunes au service de tous, en particulier dans le milieu associatif, atteint pourtant des records. » Cette année, la fonction publique propose par exemple 100 000 postes aux jeunes. Pour les connaître : #Rejoins le service public sur les réseaux sociaux et fonction-publique.gouv.fr. Voir tout
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