février 2016

Laurie-Anne et Manon à l’assaut de la GTJ 200

Si la neige est présente, elles seront au départ de la 3e course longue distance reliant Giron à Montlebon, le 6 mars. Une Jurassienne et une Doubienne qui forment le seul binôme entièrement féminin parmi cinquante équipes
Photo Laurent Cheviet
Laurie-Anne et Manon à l’assaut de la GTJ 200 Laurie-Anne et Manon à l’assaut de la GTJ 200

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Laurie-Anne se demande un peu où elle s’engage, mais Manon est confiante. A deux mois d’accomplir la GTJ 200, plus longue course de ski de fond du monde, les deux jeunes filles se préparent quand elles peuvent. L’une est étudiante au Bourget-du-Lac (Savoie), l’autre travaille à Métabief et les conditions météo de ce début d’année offrent peu d’occasion de skier. Cette année, elles forment la seule équipe complètement féminine de la course.
«En fait, cette course se passe bien» assure Manon Mougin. Elle sait à quoi s’attendre pour avoir participé à la 2e GTJ l’an dernier dans un autre binôme (1). «J’y pensais raconte Laurie-Anne Serrette, alors quand Manon m’a proposé de m’associer à elle, j’ai dit oui direct. C’est un challenge, quelque chose à faire tant qu’on peut». Laurie-Anne est originaire de Gillois, Manon vient de Damprichard. Une Jurassienne et une Doubienne, ça tombe bien pour une course qui part de l’Ain puis traverse les deux départements.
«C’est moins une course qu’une aventure, avec la "ravitailleuse" qui nous suit  complète Manon. L’ambiance est conviviale. Le premier soir à Giron, tous les participants sont ensemble. On fait 15 km, on mange ensemble, les organisateurs nous expliquent le déroulement, nous disent quand on va souffrir. En gros, tout le temps…  sachant qu’il faut démarrer à 3 h du matin dans la nuit et le froid et attaquer d’entrée une bosse de 10 km. Mais ça passe».
«Quand on l’écoute, tout passe» se rassure Laurie-Anne avant que Manon ajoute que «petit à petit, on se dit que la journée va être longue. Le plus dur, c’est peut-être quand on arrive vers Lamoura et qu’on se dit, maintenant c’est comme si on commençait la Transjurassienne ! Je crois que le mieux est de compter de 20 en 20. Se dire qu’on va faire 10 courses de 20 km. L’an dernier, j’ai même fait 10 km de plus avec d’autres concurrents parce qu’une balise avait été déplacée. Ils venaient des Pyrénées, ils nous ont remerciées d’avoir retrouvé le bon chemin».
Toutes deux sont suffisamment sportives et expérimentées pour avoir été acceptées par les organisateurs de la course, qui en font des conditions impératives pour s'inscrire. A 23 ans, Laurie-Anne est en Staps et fait partie du team Ski’s cool Garnache, tandis que Manon, 24 ans, est montirice de ski à l’ESI. Elles se sont connues en passant leur brevet d’Etat ski de fond ensemble. Elles ont l’habitude des compétitions et des sports d’endurance. «Avant, je faisais de la compétition de biathlon annonce Laurie-Anne, mais j’ai arrêté quand je me suis mise aux longues distances et au trail. L’ambiance me plaît plus».
Manon assure que la GTJ est plus «tranquille» que des courses moins longues mais plus intenses. Même s’il y a «un coup de massue quelques semaines après». Un dernier conseil : «on est en équipe, cela permet de s’encourager». «Ce n’est pas la même approche qu’une compétition traditionnelle termine Laurie-Anne. On y va pour finir».

Stéphane Paris



(1)
La course s’accomplit par équipes de 2, mixtes ou non, et même de 3 puisque chaque binôme est accompagné d’un «assistant» tout au long du parcours.

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