février 2018

Octave Fabre, la pâtisserie à la mode passion

Après un bac scientifique et des études de comptabilité, Octave Fabre s’est totalement réorienté. Il s’est plongé dans le monde de la pâtisserie où il suit actuellement un BTM chocolatier au CFA de Belfort.
Photo DR

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
«Pâtissier, c’est un métier où il n’y a pas de chômage : si on veut travailler, on trouvera du boulot, mais on doit se lever tôt, on travaille quand les autres ne travaillent pas… Il ne faut pas trop regarder ses heures, ni son salaire. On débute au smic avec un CAP et à environ 1 700 € net avec un BTM», confie Octave Fabre, originaire de Besançon.
Agé de 25 ans, il est aujourd’hui en apprentissage à Arbois dans l’entreprise de son oncle et il rejoint les cours du CFA de Belfort, une semaine par mois. Son grand-père était également pâtissier-chocolatier. Mais «l’héritage» familial ne s’est pas imposé à lui immédiatement. Il a plutôt suivi «la voie classique, les études» avec un peu de pression de son entourage. «Je n’ai pas trop eu le choix, ne sachant pas vraiment quoi faire à 18 ans.» Et puis un beau jour, l’amour de la pâtisserie a ressurgi. «J’ai toujours aimé ça, créer, travailler avec mes mains et je suis très gourmand», s’amuse-t-il.
Direction Paris pour une année de CAP Pâtissier à l’école Ferrandi, puis une année de CAP chocolatier à l’EPMT (Ecole de Paris des métiers de la table). «En bac général, on parle très peu du CFA parce que cela donne un peu l’image de reculer, mais il faut redorer son image, car c’est vraiment génial. C’est une formation qui devrait être généralisée. Il y a la théorie et la pratique à l’école et l’apprentissage en entreprise est vraiment complémentaire. C’est grâce à cela qu’on peut devenir vraiment professionnel».
Octave veut aussi attirer l’attention sur le monde de l’entreprise : «il faut avoir conscience de l’aspect production. On ne réalise pas un gâteau en une journée, c’est tout une autre organisation : un jour, on fait la base, le lendemain tout le reste. C’est un aspect du métier qu’on ne voit qu’en entreprise. Il y en a beaucoup qui déchantent. Mon patron me disait : 2 jeunes sur 3 ne vont pas au bout». Un aspect passé aussi sous silence dans les nombreuses émissions télé qui font la part belle à la discipline. «La pâtisserie devient vraiment à la mode. Et du coup, le métier est aussi dans l’air du temps.» Octave s’en réjouit mais, lucide, le futur pâtissier-chocolatier n’en démord pas : «c’est génial mais difficile. Il faut être passionné pour réussir».

Simon Daval

En savoir plus
CFA Jackie Drouet
2 rue René Cassin
90000 Belfort
0370048080
cfa.mairie-belfort.com

Ecole Ferrandi
28 rue de l'Abbé Grégoire
75006 Paris
0149542800
ferrandi-paris.fr

Ecole de Paris des métiers de la table
17 rue Jacques Ibert
75017 Paris
0144091200
epmt.fr

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Obligation de formation


janvier 2024
Vous avez entre 16 et 18 ans et êtes sans école, formation ou emploi ? Des professionnels vous écoutent et vous accompagnent au 0800 122 500. Numéro vert gratuit du lundi au vendredi.

Stages


septembre 2023
Un nouvel outil proposé par la Région Bourgogne-Franche-Comté permet d’accéder à des offres selon son profil (collégiens, lycéens, étudiants et demandeurs d’emploi, salariés en reconversion…) dans des secteurs d’activités variés, dans toute la région Bourgogne-Franche-Comté. Stages de 3e, mini-stages, périodes de mise en situation en milieu professionnel ou de formations en milieu professionnel, etc. sont accessibles en s'inscrivant ici.

Ecoles de production


août 2023
À la rentrée 2023, quatre nouvelles Écoles de production ouvrent en Côte-d’Or (Dijon), dans la Nièvre (Moulins-Engilbert), en Saône-et-Loire (Le Creusot) et dans le Territoire de Belfort (Cravanche). Elles proposent des formations dans des secteurs qui recrutent en région Bourgogne-Franche-Comté : la scierie et l’industrie métallurgique. Pour les jeunes qui n’ont pas forcément un profil scolaire classique, qui préfèrent suivre une formation concrète et manuelle et souhaitent travailler immédiatement, ces écoles sont basées sur une pédagogie différente : « faire pour apprendre ». En savoir +

Rencontre vers le futur, pour améliorer la vie étudiante


mars 2023
L’UBFC, le Crous Bourgogne-Franche-Comté en partenariat avec la Région académique et la Région Bourgogne-Franche-Comté, organisent cette rencontre en mars et avril. Rencontre vers le futur s’adresse à l’ensemble des étudiants BFC, invités à s’inscrire afin de participer à 5 journées de concertation dédiées à la vie étudiante de demain. Trois rencontres se sont déjà déroulées à Montbéliard, au Creusot er à Nevers. Il est encore possible de participer à celles de Besançon (30 mars au L(i)ve) et de Dijon (4 avril au stade Gaston Gérard). Les déplacements et la restauration des étudiants seront entièrement organisés et pris en charge. Une attestation de présence justifiera leur absence dans leurs établissements respectifs. Infos complémentaires ici. 

Étudiants : demande de bourse et de logement (DSE) jusqu’au 15 mai


mars 2023
Les étudiants actuels et futurs peuvent demander une bourse ou un logement auprès du Crous pour l’année 2023/2024 depuis le 15 mars. Pour cela, il faut créer un dossier social étudiant sur messervices.etudiant.gouv.fr et faire la demande avant le 15 mai, sans attendre les résultats des examens ou des demandes d’admission. Si vous devez utiliser Parcoursup, créez d’abord un compte sur Parcoursup, avant de faire votre DSE. Choisissez les 4 vœux d’études les plus probables. Ils sont indicatifs, vous pourrez les modifier par la suite. Il est possible de vérifier son éligibilité sur simulateur.lescrous.fr
Voir tout