octobre 2013

Shaffik Sufira, rappeur collectif

Cet éducateur spécialisé multiplie les essais dans le rap. L’encouragement du Clap l’a bien aidé.
Photo Yves Petit

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
A 28 ans, Shaffik Sufira a déjà 12 ans de rap derrière lui. Le jeune mortuacien est un passionné. «J’ai commencé à écrire des textes à l’école. En 2004, avec un ami, on a formé «L’Eskort» à Pontarlier et on a sorti un EP. Ensuite, en fac de sociologie à Besançon, j’ai rencontré les gens du mouvement hip-hop et j’ai fait partie du collectif «L’Index» avec José Shungu».
Shaffik Sufira est quelqu’un qui aime partager. Il parle autant de ses rencontres que de son travail personnel. Avec Kreshendo, autre rappeur en vue de la scène locale, il a monté «L’Ascendance» en 2007. Ils sont arrivés en demi-finale d’un concours national et ont participé à une émission jeunes talents sur une chaîne de la TNT avant que le groupe splitte. «Ensuite, je suis parti en solo». Mais pas tant que ça : pour son premier album Ma rue est vers l’art, il forme un duo avec la chanteuse Moon. Il s’est également souvent impliqué dans le festival «Un vent de hip-hop sur Morteau». Educateur spécialisé, il a monté des ateliers d’écriture auprès de collégiens et lycéens de la ville et créé le collectif «la Plaidoierie d’une jeunesse» autour de la pratique du rap et du slam. Une façon de renvoyer l’ascenseur, lui qui a pu faire la première partie de La Canaille grâce à Energie jeune.
«Depuis 2011, le Clap et Energie jeune m’ont donné un vrai coup de pouce, m’ont permis de m’exposer un peu plus et de rencontrer d’autres artistes, dans divers styles. C’est aussi très intéressant pour ça. Et puis le Clap permet à des jeunes de jouer sur scène dans des vraies conditions. C’est important pour un artiste de pouvoir présenter son travail». Shaffik vient d’être programmé à la soirée jeunes talents le 8 octobre dernier. Il a également terminé Besoin d’ailleurs album paru sur i-tunes en septembre et prévu en sortie physique fin octobre. «Là autour, j’ai créé la structure «Retour’o fondament’o» pour organiser des ateliers, tourner des clips, etc. Ce projet associatif a pour objectifs la valorisation du hip-hop et de ses acteurs locaux, l’accessibilité à tous les publics, la mixité sociale et l’expression artistique et citoyenne de tous». Le collectif, toujours.

S.P.
Infos
Facebook

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

Des mentions au concours de piano d'Epinal


mai 2022
Des élèves bisontins de Christine Lambert ont participé au programme piano du concours artistique d'Epinal, le 3 avril. Avec des belles prestations puisque Minh-Long Ngo a obtenu la mention bien à l'unanimité, Leila Boudot et Ernad Husejinovic ont obtenu la mention très bien et Anh-Khoa Ngo la mention très bien à l'unanimité.

Marion Roch rend hommage aux soignants


juillet 2020
La Bisontine Marion Roch vient de faire paraître "Les 1000 pieuvres" chanson dédiée aux soignants, auxquels tous les profits générés seront reversés. Une chanson écrite en deux étapes : en 2016, elle découvre le quotidien des soignants lorsqu'elle accompagne pendant 5 mois sa grand-mère à l'hôpital. Début 2020, lorsqu'on parle une fois de plus des conditions difficiles des soignants, elle reprend ses idées, recueille des témoignages et écrit cette chanson. Sans se douter qu'elle allait sortir en pleine crise sanitaire, troisième référence inopinée de son texte. Disponible en single, à écouter et partager sur youtube

« Citadelle »


décembre 2019
On vous laisse apprécier ici le nouveau morceau electro de l'artiste bisontin Sorg, "Citadelle", hommage à sa ville, accompagné d'une réalisation 100% locale : morceau produit et mixé par Sorg, masterisé par Thomas Fournier, visuel réalisé par Ornella Salvi, prises drones par Jean-Philippe Putaud (Apollo77) et réalisation et montage de la vidéo par Christophe Roy (MS Studio / Mesh Photography).

Great hat persévère


novembre 2018
Après "Namantius", l’association de cinéma bisontine a poursuivi ses activités, en tournant notamment "Clair obscur", un court métrage sur Gustave Courbet lors de son retour à Ornans pour peindre son tableau "Enterrement à Ornans". Originalité du projet, il a été mené en partenariat avec l'école de musique Amuso qui joue la musique en direct lors des projections."Clair obscur" est passé par un financement participatif sur ulule.

#Quiproquo


octobre 2018
Un film d'action de 26 mn tourné à Besançon à partir d'une histoire vraie. Le 3e court métrage de Liil Serge Mbeutcha est dans son genre une réussite : scènes d'action très pros, images et montage soignés. Armé de l'enthousiasme et du dynamisme permettant de franchir les obstacles compliqués qui émaillent toute réalisation cinéma, le jeune homme est près pour se lancer dans le long. Trailer ici.
Voir tout