février 2016

Apprenti sur la voie de l’emploi

En charcuterie, il y a de la demande et peu d’élèves. Pour celui qui s’y oriente, il y a de quoi être confiant, à l’image de Killian Marquet.
Photo Yves Petit

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A 16 ans, Killian est sur une bonne voie. S’il poursuit sérieusement son apprentissage, il devrait trouver du travail sans trop de difficulté. Son patron, Jean-Charles Cottin, l’assure, «en charcuterie, actuellement, tous ceux qui sortent trouvent du boulot, à condition d’avoir l’examen et d’avoir envie de travailler. Aujourd’hui, on forme à nouveau des bouchers mais pas assez de charcutiers». De son côté, l’élève du CFA Hilaire de Chardonnet (Besançon) est confiant : «les profs et beaucoup de gens en dehors du travail me le disent : actuellement, il y a du travail». Pour Killian, le métier est un choix récent. «J’étais en école d’agriculture mais ça ne me plaisait pas. J’ai voulu faire un stage en charcuterie parce que ça m’attirait et j’ai tout de suite apprécié l’ambiance et le métier lui-même. J’aime bien l’idée de faire des préparations».
Vivant dans la commune de l’enseigne Cottin où il est apprenti, Emagny (25), il n’a pas trop de chemin à faire. A Emagny, il est à bonne école : la boucherie-charcuterie-traiteur est tenue par la 4e génération de Cottin.  «Dans ce métier, l’apprentissage est ce qu’il y a de mieux. Nous avons toujours formé des charcutiers poursuit Jean-Charles et nous prenons un apprenti chaque année. Pour être un bon charcutier, il faut au minimum 3 ans, mais ce n’est pas compliqué à apprendre. Il faut surtout être très réactif et efficace, comme dans tous les commerces d’alimentation».  En 1re année de CAP, Killian est encore débutant dans le métier. Il confirme «qu’il y a beaucoup de choses à retenir et qu’au début ce n’est pas évident».
Seize ans peut paraître jeune, mais selon Jean-Charles Cottin, «c’est le bon âge. J’ai commencé à 16 ans et aujourd’hui je suis chef d’entreprise. C’est plutôt la personnalité qui compte. Quand on a un apprenti, on a vite fait de la "cerner". Killian est dans la bonne catégorie».
L’élève est motivé. Il pense vouloir travailler dès la fin de son CAP, même s’il n’exclut pas totalement de poursuivre en mention complémentaire traiteur.

S.P.
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