février 2011

«Dans l’humanitaire, il faut se dépasser»

Lawrence Domingo-Martinez, 27 ans, est partie un mois au Bénin pour une mission de bénévolat.
Photo Yves Petit

  • commentercommenter
  • envoyerenvoyer
  • imprimerimprimer
  • caractèrePLUSMOINS
En septembre dernier, Lawrence Domingo-Martinez, jeune bisontine de Planoise, a pu réaliser un projet de bénévolat qui lui tenait à cœur. Elle était depuis longtemps habitée par l’envie de participer à une mission humanitaire à l’étranger. De l’idée au projet, puis du projet au départ, tout n’a pas été facile. Environ quatre ans ont été nécessaires pour le mettre en place. Il a tout d’abord fallu dépasser les appréhensions, voire les peurs que peuvent connaître tous les jeunes porteurs de projet  à l’international. Après avoir trouvé une ONG il y a deux ans, Lawrence avait renoncé. L’investissement personnel et financier étant importants, le moment n’était pas encore venu de partir. Puis peu à peu, avec de petites économies ici et là et quand le bon moment est arrivé, elle s’est finalement lancée.
Après consultation de plusieurs sites, la Guilde est apparue comme la structure la plus simple et la plus claire pour l’inscription à une mission. Forums sur internet et rapports de mission ont complété les informations récoltées. C’est enfin la destination du Bénin qui a fini de la séduire. Sans doute une occasion de se redécouvrir, vues ses origines béninoises.
C’est donc en septembre 2010, après 6 mois de préparation intense et 1500 euros d’épargne, que Lawrence s’envole pour Cotonou pour se rendre au village de Dassa-Zoumé. Sa mission : faire du soutien scolaire (le Bénin est francophone) et créer des animations, jeux et activités manuelles pour les enfants du village. Mais très vite, elle s’aperçoit  que cette expérience lui apporte beaucoup plus que ce qu’elle peut elle-même apporter… Son bon cœur ne semble pas suffire tant les besoins sont énormes. «Au début, ça été dur de s’adapter aux conditions de vie, il a fallu se dépasser et faire ce qu’on ne pensait pas être capable de faire. Mais à la fin, on repart avec la boule au ventre car on a envie de rester», raconte Lawrence. Pas facile d’apporter son aide dans un pays si lointain par la culture, la vie et les préoccupations de populations encore en quête de l’essentiel. Pourtant «le Bénin est l’un des pays où les membres des différentes communautés religieuses, musulmanes, chrétiennes,  animistes, vivent très bien ensemble et font la fête ensemble».
Aujourd’hui en recherche d’emploi dans le domaine de l’information et de la communication ou encore dans la création de projet, Lawrence garde le souhait d’apporter de nouveau son aide, cette fois concrète et durable dans un autre pays en construction : l’Inde. ..

Manon Raoul

Retour

Commentaires

Afin de poster un commentaire, identifiez-vous.

Se connecter S'inscrire

articles

express

105


avril 2018
C'est le nombre de Bourguignons-Francs-Comtois qui sont partis avec les dispositifs Stages monde et Eurodyssée en 2017. Ils se sont rendus dans 30 destinations différentes.

"Deux nanas chez Bouddha"


juin 2017
Pauline et Tiffany sont 2 jeunes franc-comtoises ayant le projet de partir en mission humanitaire en Birmanie dans un monastère bouddhiste. Leurs missions seront principalement l’aide au bon fonctionnement du monastère autogéré par les moines, l’aide à la communauté locale, les travaux divers et l’enseignement de l’anglais aux plus jeunes. Pour le mener à bien, elles organisent des collectes de dons, par exemple le 10 juin au marché de Champagnole, place de la Mairie et le 11 au vide-grenier de Champagnole organisé par l'association Emal, parking de l'Intermarché. Besoins (non exhaustifs) : habits légers pour enfants de 5 à 15 ans (pas de short ni de débardeurs en raison de leur religion), matériel éducatifs, jeux et ballons. En savoir plus : facebook ; projet.

Voir tout