novembre 2011

«Le Québec, il ne faut pas hésiter à y aller»

L’an dernier, Benjamin Grangeot, 26 ans, a effectué un stage à Québec. Une expérience qui lui a donné des idées.
Photo Yves Petit

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Selon lui, si on a l’occasion de faire un stage au Québec, il ne faut pas hésiter. Benjamin Grangeot, originaire de Baumotte-Aubertans, serait lui-même prêt à y retourner en PVT (permis vacances travail). Il faut dire que son stage de 3 mois réalisé entre mai et juillet 2010 lui a beaucoup apporté. «C’était carrément bien». Il lui a permis de compléter sa formation en sellerie-maroquinerie suivie à l’école Boudard.
«Après la formation, j’ai un peu travaillé pour des sous-traitants d’Hermès ou Vuitton. C’était en Haute-Savoie. Je travaillais à côté de la Suisse pour des produits de luxe en étant payé au Smic, alors j’ai arrêté».
Le stage, il l’a trouvé lui-même, ayant rencontré Mathieu Neron lors de vacances au Canada. Ce dernier est un artisan du cuir, qui fabrique tout ce qui lui passe par la tête, bottes, étuis à guitare, percussions, sandales médiévales et même armures. «Il m’a demandé si je voulais travailler pour lui, alors en revenant j’ai constitué un dossier Franche-Comté – Québec pour repartir. L’échoppe marche plus ou moins bien, même si elle est connue à Québec. Il a même des clients américains. Mais je ne sais pas si elle existera encore longtemps. Toujours est-il qu’il m’a appris plein de choses, différentes de ce que je connaissais avant. Des choses plus grossières, pas avec la même finition et même avec des méthodes médiévales mais cela me permet d’avoir des compétences en plus que les finitions tip-top apprises à l’école Boudard. Je ne faisais que des sacs à main et des porte-monnaie. Maintenant je sais faire des bottes et des sandales».
A tel point qu’il envisage désormais de monter son propre atelier. Peut-être en autoentrepreneur. «Le plus difficile est de trouver des fournisseurs. Ici ce n’est pas évident surtout si on cherche des petites quantités. La plupart des tanneries vendent par lots».
Mais le côté professionnel n’a pas été le seul point positif de son stage. Le cadre a également constitué une heureuse surprise. «Je n’ai eu aucun problème. Pour me loger j’étais chez un ami puis en colocation. Les gens sont très accueillants, je n’ai pas vu d’agression, d’insulte ou de bagarre en 3 mois. Et j’étais à une période où il faisait beau. La bourse et un peu d’argent de côté m’ont suffi, je suis sorti, j’ai fait des visites tous les week-ends sans me ruiner. Seule la nourriture laisse un peu à désirer».
La balance penche largement du côté positif. «Il faut y aller pour se rendre compte».
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